Encore. Encore une fois.
Une fête nationale. Un feu d'artifice. Des regards émerveillés d'enfants voyant éclater dans le ciel des lueurs multicolores, le symbole de la révolution d'un peuple contre un gouvernement monarchique oppressant. Des lumières à l'image de celles qui ont éclairé les esprits. Des rires, des sourires. Des visages heureux.
Et puis un homme. Un homme parmi tant d'autres. Semblable et différent à la fois. Peut-être trop différent.
Enfin, des vies brisées.
Est-ce encore par la faute de faibles d'esprit ? D'hommes dépourvus de raison critique, s'étant laissés influencés, abusés par de folles et absurdes paroles ?
Que cela le soit ou pas, rien ne changera l'horreur de l'acte.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment au XXIe siècle, après avoir survécu à deux guerres mondiales, à de nombreux génocides, désastres climatiques, après avoir marché sur la lune, inventé l'électricité, la technologie, après avoir bâti des monuments gigantesques qui ne peuvent que pousser à l'admiration, pouvons-nous penser que la laïcité, la tolérance de l'autre, de ses idéaux, ses opinions, le respect doivent être méprisés ? Comment penser que la domination par la violence parviendra à être effective ?
Pourquoi tant d'hommes déforment-ils un culte et pourquoi tant d'autres s'y laissent-ils berner sans sourciller ?
Quoi qu'il en soit, je ne céderai pas. Il faut nous battre, continuer à être fiers, de notre pays, de notre culture, de nos idéaux.
Ils ne nous pousseront pas à vivre cachés, dans la peur. Jamais.
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